Atelier WOCS - Interview du fondateur - Février 2023

Genève, le 27 Février, 2023 - Parkgest Newsroom - Influence

Interview avec Robert Topulos, Fondateur, Directeur artistique de l'Atelier WOCS.

Parkgest - Que souhaite apporter l’Atelier WOCS dans l’univers visuel de l’affiche de collection ?

Robert Topulos -  Nos collections d’éditions d’art sont porteuses de l’histoire moderne et contiennent une multitude de subtilités et de détails emblématiques de notre ère et de notre génération. L’Atelier WOCS poursuit une tradition avant-gardiste de l’histoire de l’affiche. Il s’agit de « l’affiche d’art », un mouvement précurseur qui date de la fin du XIXe siècle entamé par le peintre et lithographe français Jules Chéret. Il a su faire se démarquer l’affiche d’art des affiches commerciales, entre autres par sa haute qualité, son approche artistique et ses tirages d’art signés, numérotés et limités.

Il a su imposer ses œuvres dans plusieurs galeries et salons d’art parisiens et londoniens aux côtés de la peinture à l’huile. En défiant l’autorité artistique et par sa forte détermination, il a imposé son travail sur le marché́ de l’art, suscitant un élan d’intérêt des élites d’antan. Il a permis à̀ l’affiche d’art d’être classée en tant qu’art décoratif dans la hiérarchie des arts et il gagnera toute sa légitimité lors de l’Exposition universelle de 1889. C’est lors de cette même exposition que Louis Vuitton présente sa célèbre malle à damiers et obtint la Médaille d’Or, mais également que la tour Eiffel est présentée par Gustave Eiffel après deux années de construction.



L’affiche commerciale avait une finalité très différente de l’affiche d’art. Les tirages des affiches commerciales se comptaient souvent à̀ quelques dizaines de milliers, voire des centaines de milliers d’exemplaires, la notion de rareté est donc plutôt relative pour elle.

Pour apporter une réponse plus précise à votre question, un jour, lors d’une conversation avec l’un de nos grands collectionneurs qui est également un collectionneur de montres, nous discutions de l’une des œuvres de l’Atelier WOCS qu’il possède et il a évoqué le terme de « garde-histoire » pour la définir. Ce terme m’est resté et je pense qu’il définit bien la volonté de nos collections. Raconter l’histoire et la beauté́ de notre patrimoine, tout en perfectionnant cette harmonie entre le classicisme et la modernité. Proposer des pièces qui évoquent l’intemporalité d’une certaine élégance et qui continueront de l’évoquer au fil du temps. Les pièces de l’Atelier WOCS sont pensées et conçues afin d’être conservées et de traverser les générations.

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